Three French chansons/ 1970s Nostalgia

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( Thanks to Salvatore Adamo, Joe Dassin, Yves Duteil – Lyrics below)

A tune and a few words.
I hum a song or two.
I remember Tombe la neige
At the trail end of the nineteen sixties.
Adamo sings of a lover’s distress
Emotions buried by steady snowfalls.

Next I follow dreams and wishes of those
who mastered obstacles
They reveal their dynamic life
and a rhythm to sink all pessimism.
My voice attracted by Dassin’s
Taps to the refrain : Aux Champs Elysées.


I leap into action
with the energy and passion
of the adults and the parents
who relish their new lives
and will revel in inclusivity.
Prendre un enfant par la main
Walking with a child near you,
and holding their hands as a way
of 'giving them the confidence to walk'
Going with Duteil to find snow
And maybe the gift of optimism.


Salvatore Adamo – Tombe la neige
Tombe la neige
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s’habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L’oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l’absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège


Joe Dassin – Aux Champs Elysées
Je m’baladais sur l’avenue
Le cœur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour
À n’importe qui
N’importe qui et ce fut toi
Je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t’apprivoiser

Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout c’que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Tu m’as dit “J’ai rendez-vous
Dans un sous-sol, avec des fous”
Qui vivent la guitare à la main
Du soir au matin”
Alors, je t’ai accompagnée
On a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé
À s’embrasser



Yves Duteil – Prendre un enfant par la main
Prendre un enfant par la main
Pour l’emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi

Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras

Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son cœur

Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l’amour

Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain
Prendre un enfant par la main

En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 The first time I leave home (Trilingual)

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The first time I leave home
The year is 1955. My mother gives me a black and white suitcase
and gives me bread and salami for the trip. I'm taking the train
to England. It passes through Paris to Le Havre. I put the salami
in my suitcase because I'm not hungry. With my friends and a
teacher we are going to Bristol by night ferry. In Southampton,
we take a dusty old train to Bristol station. I spend a month with
a nice family. But in the evening I feel homesick when I open
my suitcase which smells of salami.

La première fois que je quitte la maison
Nous sommes en 1955. Ma mère m'offre une valise noire et
blanche et me donne du pain et du saucisson pour le voyage.
Je prends le train pour l’Angleterre. Il va au Havre par Paris.
Je range le saucisson dans ma valise car je n’ai pas faim. Avec
mes amies et une professeur nous allons à Bristol par ferry de
nuit. A Southampton, nous prenons un vieux train poussiéreux
pour nous rendre en gare de Bristol. Je passe un mois avec une
famille sympathique. Mais le soir j’ai le mal du pays en ouvrant
ma valise qui sent au saucisson.

La primera vez que salgo de casa
Es el año 1955. Mi madre me regala una maleta blanca y negra
y me da pan y salchichas para el viaje. Voy a tomar el tren
a Inglaterra. Pasa por París y Le Havre. Guardo la salchicha
en mi maleta porque no tengo hambre. Con mis amigos
y una profesora vamos a Bristol en ferry nocturno. En
Southampton, tomamos un viejo tren polvoriento hasta
la estación de Bristol. Paso un mes con una familia agradable.
Pero por la noche siento nostalgia cuando abro mi maleta
que huele a salchicha.