At a time when I had pain down my back, and itchy spots came on my leg, which hassled me down the seams of my jeans. Revelation! It was shingles.
Toes close together, with no will to move, and my leg dragged heavy as lead, in the middle of the night in a bath, I’d hum tunes to my poor sore toes.
Shuffling and limping was the only way I could achieve going places. Ensconced in thick socks, my toes stayed stone cold, My world was quite amiss.
Mixed with sciatica, shingles’ trouble. Two of my toes are lifeless now. One year gone by, and I'm not antivax, a jab to save my other toes.
Une ballade sur mon zona irritant
Un jour ayant des douleurs dans le dos des boutons me piquèrent la jambe tout le long de la couture de mes jeans. Révélation, c’était l’ zona !
Mes orteils sans volonté, compressés, et la jambe trainant comme du plomb, la nuit, les doigts d’pied plongés dans le bain je leur chantonnai des comptines.
Tout en boîtant et en trainant les pieds j’arrivai à me déplacer. Mes orteils enfoncés dans d’énormes chaussettes restèrent froides. Et ma vie clochait.
Sciatique liée au zona m’accablèrent, Deux de mes orteils ont péri. Et cette année, n’étant pas antivax, piqûre! Pour qu’il m’reste d’autres orteils !
As soon as I left home, I grasped a life of change riding a motorbike and smoking cigarettes to counter my parents’ humdrum daily lifestyle.
A milestone came for me the year of moon landing, I took one giant step, went to Mwinilunga. In North Western Zambia, at the Zambezi source, new folk shared food with me.
No electricity. We burnt wood in the stove, kerosene in the lamps and had a few candles Often left stains of wax on students’ homework books.
At open air concerts, villagers came to sing, to booming drums we danced the Congolese Rumba. I even joined when eight months’ pregnant.
No newspapers in town. A radio and batteries. The sun shone over us its healthy radiant heat. At night, the stars sparkled.
Traces of defiance and of independence are still burning in me. I’ve danced myself away at cultural events, backed First Nations’ requests that their voices be heard.
Yet I’m still waiting to see sparkling stars enlighten the modern world I live in. Suburbia be damned!
Comme je voudrais encore vivre en marge de ce monde
Quand j’ai quitté mes parents j’ai vécu une vie différente Circulant en moto et fumant des cigarettes. Pour contre-carrer leur train-train habituel .
Une étape importante est arrivée pour moi l'année de l'alunissage, j'ai fait un pas géant, Partie pour la Zambie dans le Nord-Ouest Là, à Mwinilunga, à la source du Zambèze, de nouveaux amis partageaient leur nourriture avec moi.
Pas d’électricité. Chez nous, un four à bois, une lampe au kérosène, quelques bougies. Souvent on laissait des tâches de cire en corrigeant les cahiers des élèves.
Les concerts étaient en plein-air. les habitants venaient chanter, Nous dansions, au bruit de tambours sonores, la Rumba Congolaise à laquelle j’ai osé me joindre, bien qu’enceinte de huit mois.
Pas de journaux en ville. Une radio et des piles. Le soleil chaleureux chauffait avec radiance. La nuit, toutes les étoiles étincelaient.
Des traces d’indépendance et de défi brûlent encore en moi. J’ai dansé comme une folle Du temps de réunions interculturelles. J’ai soutenu les requêtes des Premières Nations qui voulaient qu’on écoute leurs voix et leurs paroles.
Mais j’attends encore voir un scintillement d’ étoiles éclairer le monde moderne que j’habite. Maudite soit la vie en banlieue !
The prickly shrubs of life
Why care with such vigour for loose and fluffy scraps,
The past webs of your life that have drifted beyond
Nurture thyself with care and new probes will open
Why wait to enjoy life, you shouldn’t hold-up time!
Success will become you, the feisty self-starter
Dance to musical timbres, your mood will brighten up
And your dreams will revive the pirouettes of your youth
Why wait to enjoy life, you shouldn’t hold-up time!
One night in your dotage you will evoke the days
When you chose to absorb the beauty of your world
Why wait to enjoy life, you shouldn’t hold-up time!
Skip along the rhythms of the dramatic drums
Why wait to enjoy life, you shouldn’t hold-up time!
Pick from today’s ramble the prickly shrubs of life.
Quand vous serez bien vieille (Ronsard - Sonnets pour Hélène, 1578)
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Are you there, memories?
Yesterday’s memories are unreliable. Who is the baby in the picture?
What is the name of that beautiful beach? Ah, Hawaii, I went there
once, but when was that? I used to send postcards to my friends
and family. But where are these now? The postcards recycled,
the stamps redistributed. Many of my friends are departed,
my memories are no longer available to anyone,
not even to me. When I tell my grandchildren
about the past, what I don’t exactly recall
might be made up.
Are you there, memories?
I cannot guarantee
the events are real
but we had fun!
Où-sont donc mes souvenirs d’antan ?
Ne vous fiez-pas aux souvenirs anciens. Qui est ce bébé sur la photo ?
Quelle est cette jolie plage ? Oui, Hawaii j’y suis allée, mais quand ?
Où vais-je trouver maintenant les cartes postales que j’envoyais
à mes amies, à ma famille ? Les cartes sont recyclées
les timbres redistribués. Bien d’amies parties,
les souvenirs ne nous sommes plus possibles
même pas pour moi. Quand je raconte
des histoires à mes petits-enfants
tout ce que j’ai presque oublié
sera peut-être inventé.
Où-sont donc mes souvenirs d’antan ?
je ne garantie pas la vérité
des évènements, mais
on s’amusait bien.
The piano plays Autumn Leaves, the barista is calling ‘Latte for Emma’ We go up for art class with the pianist singing Happy Birthday to you Near the lift I look up and say ‘Lucky me, she sings for my birthday’ The woman in the red two-piece suit says ‘Best wishes to you’ The others are looking away. They don’t believe me. In a nursing home some will never know the day Or be sure whether it’s their birthday. I add ‘My grandson Danny called me today .’ The pianist starts Danny Boy And they’re staring at me.
Piano et Chansons
La pianiste chante Les Feuilles Mortes, le barista crie ‘Café-au-lait, Emma’ Quand on monte faire de la peinture la pianiste chante Bon Anniversaire Devant l’ascenseur j’ose me faire entendre ‘C’est pour moi la chanson’ La femme en costume rouge et en noir me dit ‘ Mes Félicitations’ Les autres ne me regardent pas, je vois qu’ils ne me croient pas Dans une maison de repos on oublie quelquefois la date Très peux sauront le jour de leur anniversaire. J’ajoute ‘Et Danny mon petit-fils m’a fait un coup de fil.’ La pianiste entonne ‘Danny Boy’ Et tout le monde me regarde.
You must be logged in to post a comment.