La cabane espagnole: friendship and film on the beach
Sofia loved to talk and told me her story. When she lived in a quiet tropical seaside bay Her folks had rejected her and her friend. In town they’d set up an open house And showed a film in the late afternoons.
Some youths attended and all had fun Soon they’d brought some more friends. After viewing, they’d talk of film making. Girls and boys learnt cinema techniques Studying photo effects, angles and hues.
After Sofia ran out of cash and electricity They all went outside on the beach front The youths took to the stage and acted A story inspired by one of their films. Their title was ‘The Spanish Beach Hut’.
Later the two friends built a hut on the beach. Students came from overseas, moved in and stayed Until they decided who were their best friends. The End
La Cabane Espagnole: amitiés et films à la plage
Sofia qui aimait parler me raconta son histoire. Elle habitait dans la baie tranquille d’un village tropicale Et sa famille l’avait repoussée ainsi que son amie. En ville elles s’installèrent dans une maison A porte ouverte avec séances de cinéma l’après-midi.
Des jeunes y venaient pour passer de bons moments Et bientôt amenèrent quelques-uns de leurs amis et amies Qui finirent la soirée en discutant de techniques de cinéma Et de certains effets de photographie, d’angle et de lumière.
Lorsque Sofia n’eut plu de fonds pour l’électricité Ils partirent tous à la plage ou ils présentèrent Sur scène une histoire inspirée par un de leur films Il choisirent comme titre ‘La Cabane Espagnole’.
Alors les deux amies construisirent une cabane sur la plage Des étudiants vinrent de pays étrangers et restèrent Jusqu’au jour où ils découvrirent qui étaient leurs meilleurs amis. Fin
Who would still confuse Simone Veil (1927-2017) with Simone Weil, a humanist and mystic philosopher who died young in England (1909-1943)? Both women with similar names are from France, my country of origin.
It is Simone Veil I want to discuss. She was a French politician as well as a holocaust survivor. While studying for her Baccalauréat in April 1944, she was arrested by the Gestapo together with her whole family in Nice.
Her father and brother were deported to Lithuania. Never seen again, they were listed as executed. With her mother and two sisters she went to Auschwitz and later went on the ‘death march’ to Brobeck and Bergen-Belsen. There her mother died of Typhus while Simone who said she was below eighteen was enlisted to do forced labour. The three sisters managed to be released separately from 1945.
On her return Simone studied law and politics and later became the French Minister for Health. I was thirty years old when in 1975 the 'Veil Act' to legalise abortion was passed. I heard her dedicated speeches in the National Assembly that affirmed a woman’s right to bring pregnancy to interruption. She was convincing and managed to rally all the male representatives of the National Assembly.
This was significant for me who had witnessed through some good friends of mine the difficulties women had to survive because of numerous illegal abortions in the 1960s in France. Since then Simone Veil received the nickname of ‘La Merveille’ [La Mère Veil - The Marvellous Mother] from women and feminists who respect and revere her.
Indefatigable as a politician, she became the first woman to join the European Parliament and received a wide range of high-level awards eventually receiving the Légion d’Honneur in 2012. She was re-interred with her husband in the Pantheon in 2018.
Later a Prize, awarded on International Women’s Day, was instituted in her name to honour people who fight for women’s causes. Living overseas, I am lucky to have had access to ‘A Life,’ her 2009 memoir and to the 2022 film ‘Simone Veil A woman of the century.’
Simone Veil, femme qui m’a inspiré
Qui encore continue à confondre Simone Veil (1917-2017) avec Simone Weil, une philosophe humaniste et mystique qui mourut jeune en Angleterre (1909–1943) ? Deux femmes aux noms semblables venant de France, mon pays d’origine.
C’est de Simone Veil, dont je veux parler, une femme politique Française qui avait survécut l’holocauste. Elle préparait son Baccalauréat quand elle fut arrêtée avec toute sa famille par la Gestapo en Avril 1944 à Nice.
Son père et son frère, déportés en Lituanie n’ont jamais été revus et furent déclarés exterminés. Avec sa mère et ses sœurs elle partit pour Auschwitz et suivit les 'marches de la mort' à Brobeck, puis Bergen-Belsen où sa mère mourut du Typhus. Simone disant qu’elle avait moins de dix-huit ans fut retenue pour faire des travaux forcés. Les trois sœurs furent libérées séparément à partir de l’année 1945.
A son retour Simone fit ses études de droit et de politique, et plus tard devint Ministre de la Santé. J’avais 30 ans lorsque en 1975, la 'Loi Veil' légalisa l’avortement. J’ai entendu les discours de Simone Veil qui affirmait l’autonomie de la femme et son droit à une interruption volontaire de grossesse et qui réussirent à persuader tous les représentants masculins de l’assemblée nationale à faire passer cette loi.
C'était un moment important pour moi qui avait été témoin, par l'intermédiaire de quelques-unes de mes amies, des difficultés que les femmes avaient à survivre à cause des nombreux avortements illicites dans les années 1960 en France. Depuis cette année-là Simone Veil a reçu le surnom de ‘La Merveille’ [ la Mère Veil] par les femmes et les féministes qui l’ont révérée et profondément respectée.
Une politicienne infatigable elle devint la première femme élue au Parlement Européen et reçut un grand nombre de prix et La Légion d’Honneur lui fut remise en 2012. Récemment elle fut re-enterrée avec son mari au Panthéon.
Depuis un prix, présenté pour la Journée Internationale de la Femme, fut institué en son nom en honneur des personnes qui améliorent la cause de femmes. Bien que je vive à l’étranger, j’ai pu avoir accès, en Australie, à son mémoire: ‘Une Vie (2009) et au film de 2022 ‘Simone Veil - Une femme du siècle.’
This morning I was again in the imaginary house that I often dream I live in, especially when the nights are warm. On this occasion, I ran to the shops to order a birthday cake for my son, Mark. Short of breath and exhausted, I went back to bed to sleep the effort off.
Earlier that week , in my real life, I’d invited a few of Mark’s friends to celebrate his birthday with us on Saturday at noon.
Later that Saturday morning I stretched and yawned in my ‘real world’ bed. Getting up was hard until I remembered I had to collect a cake before lunch. Eyes wide open I sat at the wheel driving to town to pick up the birthday cake. I realised I’d gone to the wrong shop which had already closed.
I panicked and rushed back (to my real home) where I hoped the cake had been delivered. There, not only was there no cake, but there was no Mark. His friends had arrived and were chatting on the verandah. Inside I spotted a note on the table ‘Gone to training. Back around 3pm.’ I suggested that Mark's friends join me at a pizza bar, but they replied ‘No need, ‘No thank you.’ I was ashamed, flushing with embarrassment.
Later that afternoon when Mark returned, I froze on the spot as he reminded me his birthday was on Saturday the eight of March and not on Saturday the eight of February.
Pas de gâteau d’anniversaire.
Ce matin de nouveau je me suis trouvée dans la maison imaginaire dont je rêve souvent surtout quand il fait chaud. Cette fois-ci je suis partie aux magasins en courant pour commander un gâteau d’anniversaire pour mon fils, Mark. A bout de souffle et fatiguée, je suis retombée dans mon lit et je me suis rendormie.
En début de semaine, j’avais invité quelques-uns de ses amis pour célébrer son anniversaire avec nous samedi à midi.
Plus tard ce samedi matin, j’ai baillé et je me suis étirée. Je me suis reveillée tard dans mon vrai lit. Me lever a été difficile jusqu’à l'instant où je me suis rappelée qu’il me fallait aller chercher un gâteau d’anniversaire avant midi. Les yeux grand-ouverts, assisse au volant, je suis partie récupérer le gâteau. En arrivant, je me suis rendu compte que n’était pas le bon magasin et qu’il était fermé.
Affolée, je suis repartie chez mon vrai moi où j’espérais que le gâteau avait été livré. A ma vraie maison il n’y avait ni gâteau ni Mark. Ses amis attendaient en parlant sur la verandah.
A l’intérieur, sur la table, j’ai trouvé un mot ‘Parti faire mon entrainement. Reviens vers 15 heures.’ J’ai suggéré à ses amis de se joindre à moi prendre une pizza en ville mais ils m’ont dit 'Pas question’, ‘Non merci’, et j’étais si gênée que j’ai rougi de honte.
Plus tard quand Mark est rentré, je me suis effondrée lorsqu’il a dit que son anniversaire était le samedi huit Mars et non pas le samedi huit Février.
Best wishes to you at this turning point. What did you do five years ago ? What will you do in five years’ time? I hope to follow the five senses of life. Wish me luck
Time for my eyes to look around? I scan my world and see the friends that are near me
Is my wish now to taste? I relish the food and enjoy eating what’s good for me
Am I ready to sense aroma? I spread fragrances and take in the scent around me
Do I have a feeling to touch things? I pat textures and feel the kind surfaces that I'm able to stroke
Do I have the need to hear sounds? I listen to noises, and heed the gentle murmurs surrounding me.
Happy New 2025 to all
Un High Five pour les Cinq Sens et Cinq Ans. Bonne Année 2025
Je vous envoie mes meilleurs vœux en ce tournant de vie Que faisiez-vous, il y a cinq ans ? Que feriez-vous dans cinq ans ? J’essaierai de suivre le principe des cinq sens Souhaitez-moi bonne chance
Est-ce le moment de regarder ? J'inspecte mon monde et je vois les amis qui m'entourent
Ressent-on un désir de goûter ? Je déguste avec plaisir et profite des bonnes choses à manger
Ai-je besoin d’arôme ? Je fais circuler du parfum et apprécie la senteur des alentours
Veux-je toucher ? Je tâte les textures et ressent la douceur des surfaces suaves
Suis-je décidée à écouter ? Je discerne les sons et les légers murmures autour de moi.
( Thanks to Salvatore Adamo, Joe Dassin, Yves Duteil – Lyrics below)
A tune and a few words. I hum a song or two. I remember Tombe la neige At the trail end of the nineteen sixties. Adamo sings of a lover’s distress Emotions buried by steady snowfalls.
Next I follow dreams and wishes of those who mastered obstacles They reveal their dynamic life and a rhythm to sink all pessimism. My voice attracted by Dassin’s Taps to the refrain : Aux Champs Elysées.
I leap into action with the energy and passion of the adults and the parents who relish their new lives and will revel in inclusivity. Prendre un enfant par la main Walking with a child near you, and holding their hands as a way of 'giving them the confidence to walk' Going with Duteil to find snow And maybe the gift of optimism.
Salvatore Adamo – Tombe la neige Tombe la neige Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Et mon cœur s’habille de noir Ce soyeux cortège Tout en larmes blanches L’oiseau sur la branche Pleure le sortilège Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige
Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Tout est blanc de désespoir Triste certitude Le froid et l’absence Cet odieux silence Blanche solitude Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige Impassible manège
Joe Dassin – Aux Champs Elysées Je m’baladais sur l’avenue Le cœur ouvert à l’inconnu J’avais envie de dire bonjour À n’importe qui N’importe qui et ce fut toi Je t’ai dit n’importe quoi Il suffisait de te parler Pour t’apprivoiser
Aux Champs-Élysées Aux Champs-Élysées Au soleil, sous la pluie À midi ou à minuit Il y a tout c’que vous voulez Aux Champs-Élysées
Tu m’as dit “J’ai rendez-vous Dans un sous-sol, avec des fous” Qui vivent la guitare à la main Du soir au matin” Alors, je t’ai accompagnée On a chanté, on a dansé Et l’on n’a même pas pensé À s’embrasser
Yves Duteil – Prendre un enfant par la main Prendre un enfant par la main Pour l’emmener vers demain Pour lui donner la confiance en son pas Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras Et pour la première fois Sécher ses larmes en étouffant de joie Prendre un enfant dans ses bras
Prendre un enfant par le cœur Pour soulager ses malheurs Tout doucement, sans parler, sans pudeur Prendre un enfant sur son cœur
Prendre un enfant dans ses bras Mais pour la première fois Verser des larmes en étouffant sa joie Prendre un enfant contre soi
Prendre un enfant par la main Et lui chanter des refrains Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour Prendre un enfant par l’amour
Prendre un enfant comme il vient Et consoler ses chagrins Vivre sa vie des années, puis soudain Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin Prendre un enfant pour le sien
As soon as I left home, I grasped a life of change riding a motorbike and smoking cigarettes to counter my parents’ humdrum daily lifestyle.
A milestone came for me the year of moon landing, I took one giant step, went to Mwinilunga. In North Western Zambia, at the Zambezi source, new folk shared food with me.
No electricity. We burnt wood in the stove, kerosene in the lamps and had a few candles Often left stains of wax on students’ homework books.
At open air concerts, villagers came to sing, to booming drums we danced the Congolese Rumba. I even joined when eight months’ pregnant.
No newspapers in town. A radio and batteries. The sun shone over us its healthy radiant heat. At night, the stars sparkled.
Traces of defiance and of independence are still burning in me. I’ve danced myself away at cultural events, backed First Nations’ requests that their voices be heard.
Yet I’m still waiting to see sparkling stars enlighten the modern world I live in. Suburbia be damned!
Comme je voudrais encore vivre en marge de ce monde
Quand j’ai quitté mes parents j’ai vécu une vie différente Circulant en moto et fumant des cigarettes. Pour contre-carrer leur train-train habituel .
Une étape importante est arrivée pour moi l'année de l'alunissage, j'ai fait un pas géant, Partie pour la Zambie dans le Nord-Ouest Là, à Mwinilunga, à la source du Zambèze, de nouveaux amis partageaient leur nourriture avec moi.
Pas d’électricité. Chez nous, un four à bois, une lampe au kérosène, quelques bougies. Souvent on laissait des tâches de cire en corrigeant les cahiers des élèves.
Les concerts étaient en plein-air. les habitants venaient chanter, Nous dansions, au bruit de tambours sonores, la Rumba Congolaise à laquelle j’ai osé me joindre, bien qu’enceinte de huit mois.
Pas de journaux en ville. Une radio et des piles. Le soleil chaleureux chauffait avec radiance. La nuit, toutes les étoiles étincelaient.
Des traces d’indépendance et de défi brûlent encore en moi. J’ai dansé comme une folle Du temps de réunions interculturelles. J’ai soutenu les requêtes des Premières Nations qui voulaient qu’on écoute leurs voix et leurs paroles.
Mais j’attends encore voir un scintillement d’ étoiles éclairer le monde moderne que j’habite. Maudite soit la vie en banlieue !
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